Acclamons Jésus (All Hail King Jesus!) – Dave Moody
Un mercredi après-midi de 1977, alors que Dave Moody jouait du piano, il réalisa que le Seigneur venait de lui donner une nouvelle chanson, elle avait pris forme en cinq minutes. Dave était tellement enthousiaste qu’il eut de la peine à attendre au dimanche suivant pour l’introduire à son église. La première fut décevante, la chanson semblait mourir quelque part entre le microphone et la première rangée. Encouragé par son pasteur à l’essayer à nouveau, il vit les 800 personnes de son église s’agenouiller en chantant et en adorant le Seigneur. C’est une expérience que Dave n’oubliera jamais.
À Dieu soit la gloire (My tribute) – Andrae Crouch
Andrae débuta sa carrière musicale à l’église de son père. Malgré le fait qu’il n’avait aucune formation musicale, il forma un groupe dans les années 1960 qui eut un vif succès en Amérique, en Europe et en Afrique. Il reçut pas moins de 9 nominations aux Grammy Awards. Toutefois, malgré son grand talent, il s’est tourné vers le ministère pastoral, se levant à 6:00 pour prier. La majorité de ses compositions lui viennent pendant ses doux moments d’intimité avec Dieu. À Dieu soit la gloire et Ô j’ai besoin de toi sont deux cantiques que nous connaissons bien.
Brisant ses liens funèbres (Christ the Lord is risen today) – Charles Wesley
Les frères John et Charles Wesley ont été à la base du réveil en Angleterre au 18e siècle. John était le meilleur prédicateur, mais Charles fut le plus éloquent compositeur d’hymnes. Il en a écrit plus de 6000. Leur première chapelle était autrefois une fonderie désertée. Le cantique Brisant ses liens funèbres a été écrit en 1739 pour le premier culte à cette chapelle, un an seulement après la conversion de Charles.
Car Dieu est un Dieu puissant (Awesome God) – Rich Mullins
En 1982, Amy Grant fit connaître au monde un nouvel auteur/compositeur avec la chanson Sing your praise to the Lord, son nom est Rich Mullins. Par la suite, la carrière de M. Mullins prit un envol spectaculaire avec de nombreux prix et distinctions. En 1997, à l’âge de 41 ans, un accident d’automobile vient emporter la vie du célèbre artiste. Michael W. Smith affirma que personne sur la planète n’écrivait de chansons comme Rich Mullins. Car Dieu est un Dieu puissant est probablement le cantique que nous connaissons le mieux, il a été voté en 1989 parmi les 3 meilleures chansons chrétiennes de la décennie. Au sujet de son œuvre, Rich Mullins disait : « La première chose que je ferai au ciel, est de demander pardon pour mon inaptitude à mettre en lumière Ses chansons ».
C’est un rempart que notre Dieu (A mighty fortress is our God) – Martin Luther
Ce cantique a été composé en 1521 par le grand leader de la Réforme. Ses ennemis déclarèrent que Luther avait mis en musique ses doctrines et que par ce fait, il avait détruit plus d’âmes par ses cantiques que par ses écrits et ses sermons. Ce chant fut d’un grand réconfort pour le peuple allemand durant le combat de Luther et devint l’hymne national de l’Allemagne. Un des gains de la Réforme fut un retour vers le chant d’église. Luther affirmait : « Chanter, c’est prier deux fois ».
Chante alléluia au Seigneur (Sing hallelujah to the Lord) – Linda Stassen
En avril 1974, Linda Stassen et Michael Lee forment le groupe « David » en compagnie de trois autres amis. Elle vient tout juste d’écrire la chanson Chante alléluia au Seigneur. Cette association vient concrétiser plusieurs semaines de prière à la recherche de la direction du Seigneur. Linda, Michael et Kim harmonisent à 3 voix, ce qui donne une sonorité tout à fait céleste à leur musique. Au cours des 18 mois qui suivirent, ils sillonnèrent la Californie de long en large. Ils gardent un souvenir impérissable de l’accueil qu’ont eu à leur égard les familles qui les ont hébergés.
Dans le jardin (In the garden) – C. Austin Miles
Un jour de mars 1912, C. Austin Miles ouvre sa Bible à son chapitre favori, Jean 20. À mesure que le récit avance, il devient témoin de la scène qui se déroule sous ses yeux. Il imagine Marie, Pierre et Jean rencontrer le Seigneur ressuscité! Sous l’inspiration de cette vision, il écrit rapidement les paroles du cantique Dans le jardin, puis la musique vient s’ajouter dans la soirée.
Dans les cieux et sur la terre (Precious name) – Lydia Odell Baxter
Lydia Baxter et sa soeur se convertirent grâce à l’enseignement d’un missionnaire. On dit de ces deux jeunes filles qu’elles demeurèrent remplies de zèle toute leur vie et aidèrent même à établir une église baptiste dans leur ville. Après son mariage, Lydia devint invalide pour le reste de ses jours, mais cela ne l’empêcha pas d’être une réelle source d’inspiration pour tous ceux qui l’entourent. Étant limitée dans ses déplacements, elle transforme sa maison en un lieu de réunion pour les chrétiens. Dans les cieux et sur la terre fut écrit quelques années avant sa mort et ce cantique nous permet de sentir l’amour que Lydia avait pour son Sauveur.
Dieu tout-puissant (How great thou art) – Carl Gustaf Boberg
Après une marche en soirée d’un été tout à fait délicieux de 1885, un violent orage éclate soudainement puis le calme revient. La baie de Mönsterås devient aussi claire que le cristal. Carl Gustaf Boberg se met à écrire. Le texte est publié dans le journal local, puis est oublié par Boberg. Plusieurs années plus tard, il entend son texte chanté sur un air folklorique et il apprend que la chanson a été traduite aussi en allemand. Aujourd’hui, ce chant a été enregistré par de nombreux artistes et fait parti de plusieurs recueils. Il a été chanté des centaines de fois lors des croisades de Billy Graham.
Dieu tu es grand (Great is the Lord) – Michael W. Smith
Michael W. Smith a passé son adolescence en compagnie d’amis chrétiens avec qui il faisait aussi de la musique. Toutefois, après ses études secondaires, il s’est tourné vers l’alcool et la drogue. En 1978, une maison d’édition lui fit savoir son intérêt pour sa musique et il déménagea à Nashville. Il se reconsacra à Dieu l’année suivante et mis de l’ordre dans sa vie. En 1981, il écrivit des chansons notamment pour Sandy Patti et Amy Grant dont il devint alors le claviériste. C’est à ce moment qu’il écrivit Dieu tu es grand, ce vibrant cantique qui est devenu un classique pour les églises évangéliques partout à travers le monde. Michael W. Smith est reconnu pour son style musical très rythmé et qui touche énormément les jeunes.
El shaddaï – Michael Card
Michael Card est né en 1957 dans une famille musicale, sa mère était une violoniste classique et son père un tromboniste jazz (médecin de profession). Sa première chanson fut écrite suite à une demande spéciale de son pasteur, alors qu’il travaillait à obtenir sa maîtrise en études bibliques. El shaddaï est probablement sa composition la plus connue, elle fut nommée chanson de l’année en 1983. Son pasteur affirme : « Aucune musique chrétienne ne présente de manière plus fidèle et créative la Parole de Dieu. Aux yeux de Michael, ses talents de musicien n’équivalent qu’à « fabriquer des tentes » pour l’apôtre Paul. En les utilisant, il peut se consacrer à sa plus grande passion : enseigner la Parole de Dieu ».
En expirant, le rédempteur (Jesus, the very thought of thee) – Bernard de Clairvaux
Au 12e siècle, l’église demeurait dans une noirceur morale et spirituelle. La seule lumière au tableau : Bernard de Clairvaux dont Luther affirmait que « c’était le meilleur moine qui n’ait jamais vécu ». C’était un très fort « leader », son influence se faisait sentir à travers toute l’Europe et de nombreux hommes furent profondément changés à travers son éloquente prédication. En plus de ses cantiques, il nous a laissé plusieurs livres qui traitent de l’église.
Grâce infinie (Amazing grace) – John Newton
Il y a plus de deux cents ans, un trafiquant d’esclave fut pris dans une violente tempête où il faillit sombrer. Il donna sa vie à Jésus Christ et décida de quitter la mer pour de bon. Il étudia la Bible et devint pour les 43 années qui suivirent prédicateur de l’évangile, influencé par le ministère de John et Charles Wesley. Durant les dernières années de sa vie, il dit : « Ma mémoire m’a presque quittée, mais je me rappelle 2 choses : que je suis un grand pécheur et
que Jésus-Christ est un grand Sauveur. »
Il est exalté (He is exalted) – Twila Paris
Convertie à l’âge de 4 ans, Twila Paris fait partie d’une famille chrétienne depuis plusieurs générations. Ses grands-parents étaient des prédicateurs itinérants. Le père de Twila était quant à lui, un musicien et compositeur de chansons accompli. Twila est souvent comparée à Fanny Crosby pour sa grande contribution à l’écriture d’hymnes. Il est exalté et Nous te glorifions sont deux exemples de pièces qui ont été publiés dans des millions de recueils de cantiques pour les églises du monde entier.
Il est tout pour moi (He’s everything to me) – Ralph Carmichael
Est-ce que le nom de Ralph Carmichael vous est familier? Il est né en 1927, c’est un fils de pasteur, qui à 17 ans a donné sa vie à Jésus Christ, avant de poursuivre ses études bibliques. Malgré le fait qu’il n’avait aucune formation musicale, il fut pendant 5 ans pasteur de musique à la Los Angeles Baptist Church où il a commencé sa carrière de compositeur. Lors de l’écriture de la musique d’un film de Billy Graham, il a produit la pièce : He’s Everything To Me, Il est tout pour moi. Il avoue ceci : « mon inspiration au cours des années est venue de mon expérience personnelle : solitude, douleur, anxiété et peine… Je suis inspiré par la force étonnante qui provient de l’amour de Dieu. J’utilise mes dons pour la gloire de Dieu et pour présenter son message au monde ».
J’ai l’assurance (Blessed assurance) – Fanny Crosby
Fanny Cosby fut atteinte d’une maladie à l’âge de 6 semaines, ce qui la rendit aveugle pour le restant de ses jours. Elle écrivit son premier cantique à l’âge de 41 ans et plus de 9000 suivirent par la suite. Elle les publia sous 200 noms différents, si bien qu’elle est considérée comme la « Reine des cantiques » du 20e siècle. Un prédicateur lui fit la remarque « C’est dommage que le Maître ne vous ait pas donné la vue alors qu’il vous a fait tellement d’autres dons ». Elle lui répondit : « Saviez-vous qu’à la naissance, si j’avais pu avoir une requête, cela aurait été d’être née aveugle? » « Pourquoi? » lui demanda-t-il. « Parce qu’au ciel, le premier visage qui aurait apparu à mes yeux serait celui de mon Sauveur. »
Je loue ton nom (Lord I lift your name on high) – Rick Founds
Rick Founds travaille en recherche et développement pour une compagnie de fibre optique. Il adore jouer de la guitare tout en écoutant la télévision ou en lisant la Bible. Un matin de 1989, durant son culte personnel, Je loue ton nom émergea de son esprit tout naturellement. Cette pièce eut un succès instantané et fut rapidement enregistrée par Maranatha! Music. Aimant visiter les églises, il est à chaque fois surpris de constater que chaque assemblée a sa façon toute personnelle d’interpréter son cantique : country/western, reggae, style polka ou avec une touche latine…
Jésus m’aime (Jesus loves me) – Anna B. Warner
Mademoiselle Warner a écrit ce texte en collaboration avec sa sœur Susan. Elles demeuraient toutes deux près d’une académie militaire où elles donnaient une classe d’école du dimanche pour les jeunes cadets. Le témoignage des sœurs Warner fit grande impression sur plusieurs d’entre eux. Le cantique Jésus m’aime a connu énormément de popularité auprès des enfants de toutes cultures. Plusieurs religions se sont même appropriées cet hymne, des missionnaires ont rapporté avoir entendu dans certains temples « Oui, Bouddha m’aime, Oui, Bouddha m’aime… »
Les cieux et la terre (O worship the king) – Robert Grant
Robert Grant, dans la même lignée que son père, fut grandement impliqué en Inde tant en politique que dans les affaires. Toutefois, ses nombreuses occupations ne l’ont pas empêché de maintenir toute sa vie un intérêt marqué pour le champ missionnaire. Un an après sa mort, son frère Charles a publié douze de ses poèmes. Aujourd’hui toutefois, seulement O worship the king est encore en usage.
Majesté (Majesty) – Jack W. Hayford
Le Dr. Jack Hayford est pasteur depuis les années 1970 dans une église qu’il a fondée près de Los Angeles. Il s’implique activement dans la formation de « leaders » et de pasteurs. L’équilibre sans compromis est son mot d’ordre en ce qui concerne la prédication. Il a écrit plus de 500 chansons dont en 1978 sa plus célèbre : Majesté.
Moment si doux de la prière (When I survey the wondrous cross) – Isaac Watts
Au 18e siècle, la musique interprétée par l’église d’Isaac Watts était ennuyeuse. Il écrivait : « Chanter les louanges à Dieu est la portion de l’adoration la plus près du ciel, mais son interprétation parmi nous est la pire sur terre. » Un dimanche, alors qu’Isaac Watts se plaignait de la musique à son église, son père répliqua : « pourquoi n’essaies-tu pas de nous donner quelque chose de mieux? » Avant le culte du soir, le premier de ses 600 hymnes était écrit et il fut reçu avec énormément d’enthousiasme.
Mon cœur t’adore (I Worship You, Almighty God) – Sondra Corbett Wood
Sondra Corbett commença à chanter sur scène à l’âge de cinq ans avec le groupe de son père. Elle donna sa vie à Jésus six ans plus tard dans une petite église baptiste. C’est durant son adolescence qu’elle apprit de nombreux chants de louange, les répétant en prenant de doux moments avec le Seigneur tout en s’accompagnant au piano. Un jour, alors qu’elle priait pour le concert de son groupe musical, elle commença à chanter « I worship you, Almighty God, there is none like you… » avec les accords et le reste. Le Seigneur était si près d’elle alors qu’elle lui révéla son cœur! Cette chanson toute simple renferme néanmoins un profond message. Sa très grande popularité n’a cessé d’augmenter depuis que Kent Henry l’a enregistrée en 1985.
Mon Jésus, je t’aime (My Jesus, I love thee) – William Ralph Featherstone
Le jeune Featherstone, alors qu’il n’avait que 16 ans demeurait à Montréal (Québec, Canada). Il écrivit ce simple mais combien touchant cantique. Il en envoya une copie à son oncle qui demeurait à Los Angeles. Celui-ci en fit un arrangement qui fut publié de façon anonyme. Plusieurs années plus tard, un pasteur américain, le Dr. Adoniram Judson Gordon découvrit le texte et substitua la musique que nous connaissons aujourd’hui. Ce cantique est un exemple qui nous montre à quel point la jeunesse peut avoir un impact fantastique sur l’œuvre de Dieu.
Nous te bénissons (Blessed be the Lord God almighty) – Bob Fitts
Bob Fitts a été élevé dans une famille chrétienne où il faisait de la musique avec sa sœur Becky. À l’école secondaire, il trouva un ami avec qui il priait et étudiait la Bible durant la pause du midi. Le feu se répandit rapidement : à peine quelques semaines plus tard, ils étaient rendus une centaine. L’appel de Dieu était clair pour lui et au cours des années qui suivirent, le Seigneur a grandement béni son ministère notamment comme conducteur de louange. Nous te bénissons fut écrit au début des années 80 et constitue une de ses plus belles contributions au répertoire d’église.
Ô Dieu, relève-nous! (Great is thy faithfulness) – Thomas Obediah Chisholm
Thomas Chisholm est né en 1866 et débuta sa carrière comme professeur à l’âge de 16 ans, bien qu’il n’ait aucune éducation secondaire ou collégiale. Il se convertit à l’âge de 27 ans et devint pasteur. Il dût toutefois renoncer à son ministère à cause de sa santé. En 1923, il envoya plusieurs poèmes (dont Ô Dieu, relève-nous) à William Runyan qui les mit en musique. Celui-ci nous partage : « Ce poème en particulier était si émouvant que j’ai prié avec plus de conviction que ma musique puisse transmettre son message de façon intègre, et son succès montre que Dieu a exaucé ma prière. »
Ô merveilleuse histoire (I love to tell the story) – Katherine Hankey
Alors que Katherine Hankey n’avait qu’à peine 30 ans, elle tomba gravement malade. Pendant sa convalescence, elle écrivit différents poèmes, dont Ô merveilleuse histoire. Elle composa aussi la musique pour plusieurs d’entre eux. Ce cantique reçut peu d’attention jusqu’au jour où les paroles furent lues lors du grand congrès international du YMCA. Un compositeur du nom de William H. Doane fut touché par le texte et composa rapidement une musique. Plus tard cette musique fut à nouveau remplacée par William G. Fischer sous la forme que nous connaissons aujourd’hui. Les droits d’auteur de toutes les créations de Mme Hankey furent envoyées à l’œuvre missionnaire.
Quand le vol de la tempête (Count your blessings) – Johnson Oatman Jr.
Homme d’affaires très occupé, Johnson Oatman Jr. prit néanmoins le temps d’écrire quelques 5000 textes de chansons. Le London Daily rapporte au sujet du cantique Quand le vol de la tempête : « les hommes le chantent, les garçons le sifflent et les mères endorment leurs enfants sur cet hymne ». Il fut publié pour la première fois en 1897 et depuis ce temps, il est chanté à travers le monde et probablement aussi par la majestueuse chorale céleste.
Quel ami fidèle et tendre (What a friend we have in Jesus) – Joseph Scriven
La fiancée de Joseph Scriven se noya la veille de leur mariage. Cela lui permit de consacrer sa vie entière à aider les pauvres et à servir le Seigneur. On ne lui connaissait aucun talent poétique jusqu’à quelques temps avant sa mort. Un voisin qui l’assistait dans sa maladie trouva une copie des paroles de Quel ami fidèle et tendre. Il apprit que ces paroles avait été écrites pour réconforter sa mère et que personne n’était supposé en prendre connaissance. La musique fut écrite par Charles C. Converse, l’hymne fut publié et reçut un accueil très favorable.
Que ma vie (Lord be glorified) – Bob Kilpatrick
Au printemps de 1976, Bob Kilpatrick laisse un bon emploi pour celui de troubadour de l’évangile. Il a chanté sous tous les cieux en donnant plus de 100 spectacles par an. Que ma vie est une de ses pièces les plus populaires. Ce cantique a été inclus dans un nombre incalculable d’enregistrements et de recueils. Les nombreux voyages de Bob Kilpatrick lui ont permis de côtoyer énormément de gens. Il confie : « il n’y a rien de mieux pour développer une relation avec Jésus que de prendre du temps avec des personnes qui l’aiment et le connaissent mieux que
vous ».
Qui décrira l’éclat de ta beauté (I Stand in Awe) – Mark Altrogge
Mark Altrogge (pronouncé « Al-troe-ghee ») était autrefois un adolescent baigné dans le rock. Il n’aurait jamais pensé écrire de simples chants de louange où l’objectif principal serait la profondeur théologique! Selon lui, la doctrine crée une vive affection pour Dieu. L’écriture de chansons est généralement un gros travail pour Mark, parsemé d’essais et d’erreurs. Le début des années 1980 fut très décourageant musicalement. Les tentatives pour faire publier ses chansons ne se concrétisèrent pas. Qui décrira l’éclat de ta beauté a été écrit en 1986 et enregistré quelques années plus tard par Bob Fitts de Integrity Music. Mark ne pouvait espérer un plus grand succès.
Rédempteur du monde (There is a redeemer) – Melody Green
Keith Green avait 15 ans lorqu’il s’enfuit pour la première fois de la maison. Extrémiste et insatisfait de la vie, il se lança dans la drogue, les religions orientales et l’amour libre. À 19 ans, il rencontra sa femme Melody, une musicienne comme lui. Sa recherche de la Vérité se concrétisa bientôt. Ils ouvrirent leur maison aux personnes dans le besoin, leur témoignant de l’amour en Jésus. Durant les 7 années qui suivirent, la carrière de Keith prit un envol
spectaculaire. Malheureusement, il fut tué dans un accident d’avion en 1982 en compagnie de 2 de ses enfants. Rédempteur du monde a été écrit au début des années 1980 par Melody. Elle demeure toujours une auteure et conférencière très appréciée.
Reste avec moi (Abide with me) – Henry F. Lyte
Henry F. Lyte était reconnu pour avoir une santé fragile. Durant les 23 dernières années de sa vie, il fut pasteur dans une communauté de pêcheurs. Puis sa santé commença à se dégrader et il dut chercher un climat plus chaud en Italie. Lors de son voyage vers Rome, il fut emporté par la maladie. Reste avec moi a été écrit quelques temps avant sa mort. C’est un des seuls hymnes que M. Lyte a écrit.
Seigneur par la clarté (Shine, Jesus, shine) – Graham Kendrick
Au moment de l’écriture de la chanson, M. Kendrick médite depuis un certain temps sur le réveil dans les églises et au sein de la nation. Il écrit les 3 couplets puis fait un essai à son église locale. Suite à cela, il met la chanson dans un classeur, car elle lui semble incomplète. Plusieurs mois plus tard, on lui demande de soumettre des compositions pour un nouveau recueil de cantiques. C’est alors qu’il se souvient de sa chanson et il s’aperçoit qu’il lui manque un refrain. Une demi-heure plus tard le travail est terminé. Aujourd’hui Shine, Jesus, Shine est chantée dans le monde entier. Ce cantique est considéré par plusieurs comme le chant chrétien le plus populaire des années 1990.
Tel que je suis (Just as I am) – Charlotte Elliott
À l’âge de 32 ans, Charlotte Elliott devient invalide pour le reste de sa vie. Elle doit garder le lit et sombre dans la dépression et l’oubli. Elle se sent indigne de la grâce de Dieu. Un évangéliste suisse, le Dr. Caesar Malan, lui rend visite un jour et sentant le problème lui dit : « Charlotte, tu dois venir telle que tu es — une pécheresse — à l’agneau de Dieu qui a pris le péché du monde! » Cette parole lui apporta du réconfort et lui donna le thème de ce fameux cantique qui fut chanté par des millions de personnes et notamment lors des croisades d’évangélisation de Billy
Graham.
Une nouvelle création (I am a new creation) – Dave Bilbrough
Devenu chrétien en 1971, Dave sentit le besoin de donner un style plus contemporain aux pièces de son église. Les mots employés dans les hymnes lui semblaient ne faire référence à rien qui le concerne. Les personnes en autorité dans son assemblée l’encouragèrent à développer ses talents de compositeur et de conducteur de louange. La pièce Abba, Père fut le premier pas de Dave Bilbrough vers la reconnaissance internationale. Plusieurs autres chansons ont suivi, notamment Une nouvelle création. Le plus important selon lui est « d’être sensible et ouvert à la voix de Dieu. » Il ajoute : « Entendre ce que Dieu dit est constamment mon aspiration et mon désir. »
Viens, Esprit Saint (Spirit of God, descend upon my heart) – George Croly
En 1835, on a demandé à George Croly de faire la réouverture d’une église dans le quartier le plus sordide de Londres. En dépit du fait que cette église était fermée depuis plus de 100 ans, George Croly accepta. Sa prédication puissante attira rapidement de grandes foules. Viens, Esprit Saint est un hymne publié durant les dernières années de sa vie. C’est la seule pièce qui lui ait survécu.
Vers toi Seigneur (I love you Lord) – Laurie Klein
Un matin d’automne en 1974, une jeune femme prend un moment avec le Seigneur pendant que son bébé sommeille encore. Son mari est étudiant et le couple doit survivre avec un maigre 400 $ par mois, sans église, ni amis aux alentours. La jeune femme se sent désespérée et demande au Seigneur de lui donner quelque chose à chanter. Sans effort, Vers toi Seigneur émerge spontanément comme un cadeau du ciel. Le premier enregistrement de cette chanson date de 1980 dans la série « Praise » et depuis des dizaines ont suivi, notamment par le groupe chrétien Petra.
Voici Noël, ô douce nuit (Silent night) – Franz Xaver Grüber
Le 24 décembre 1818, Joseph Mohr montre à son ami Franz Grüber un poème de 6 strophes qu’il vient d’écrire et lui demande d’écrire la musique ainsi que l’accompagnement. Ce cantique est destiné à la messe de minuit. Le soir même, la chorale de l’église St-Nicolas, à Oberndorf en Autriche chante Stille Nacht! Heilige Nacht! sans savoir l’impact fantastique que ce cantique devait avoir sur le monde entier. Karl Mauracher, un fabricant et réparateur d’orgues demande une copie de la partition et fit connaître le cantique lors de ses nombreux voyages. C’est en 1839, que le cantique est pour la première fois entendu en Amérique. Quel émerveillement pour notre imagination de penser que ce cantique a été composé par un musicien inconnu à l’extérieur de son village et où la Première fut faite avec énormément de modestie!
Je veux savoir les auteurs des autres cantiques, telles que: c’est toi Jésus, Mon corps, mon cœur, mon âme, etc.